Bases du financement immobilier : tout ce qu’il faut comprendre

Comprendre les bases du financement immobilier

Vous saviez que le marché immobilier mondial devrait atteindre un incroyable 637 700 milliards de dollars d’ici fin 2025 ? Oui, incroyable ! Mieux encore, on prévoit que cette somme ne va cesser de grossir à un rythme annuel de 3,41 % pour culminer à 729 400 milliards d’ici 2028.

Alors, qu’est-ce que ça veut dire ?

De plus en plus de gens se lancent dans l’immobilier pour investir sur le long terme. Mais attention, cela n’est pas sans risques. À vrai dire, entrer dans le monde de l’immobilier peut s’avérer périlleux pour les novices. Avec un investissement aussi lourd, il est essentiel de bien comprendre les ficelles du financement immobilier. Sinon, un seul faux pas et c’est la faillite assurée, vous voyez le tableau ?

Dans cet article, on va explorer tout ce que vous devez savoir sur le financement immobilier : des options disponibles aux choix judicieux à faire. Prêts ? C’est parti !

C’est quoi le financement immobilier ?

En gros, le financement immobilier, c’est le processus qui vous permet d’obtenir des fonds pour acheter des propriétés. Que ce soit en empruntant de l’argent ou en puisant dans vos propres économies, ce processus est essentiel pour acquérir, développer ou rénover des biens.

Deux grandes catégories de biens immobiliers existent : d’un côté, l’immobilier commercial, qui englobe tout ce qui touche à l’activité économique — boutiques, bureaux et entrepôts. De l’autre, l’immobilier résidentiel, avec les maisons et appartements où vivent les gens. Dans tous les cas, obtenir un bien immobilier, c’est cher. Et là, le financement entre en jeu, offrant aux futurs acheteurs des options pour accéder à des biens qu’ils ne pourraient pas s’offrir sans un coup de pouce financier. Mais ce n’est pas tout, bien sûr.

Il permet aussi aux investisseurs de tirer parti de leurs avoirs et de générer des revenus grâce aux locations ou à la vente de biens.

Jargon et termes essentiels du financement

Plutôt que de se perdre dans les mots compliqués, faisons le tour des termes que vous allez sûrement rencontrer :

Prêteur :

C’est la personne ou l’entité qui prête de l’argent pour l’immobilier. Parfois, ça peut être un ami, mais généralement, on parle de banques ou d’institutions financières.

Emprunteur :

C’est vous, celui qui prend le prêt et qui doit raisonnablement le rembourser, avec des intérêts, bien sûr.

Principal :

C’est le montant d’argent emprunté, avant les frais et les intérêts.

Intérêts :

On dit qu’il s’agit du coût d’un emprunt. C’est la différence entre ce que vous rembotez et ce que vous avez emprunté, généralement exprimée en pourcentage. Pas si simple, n’est-ce pas ?

Acompte :

C’est le paiement initial que vous versez lorsque vous achetez un bien, exprimé en pourcentage du prix total.

Garantie :

C’est l’actif que vous mettez en sécurité pour le prêt. Dans le regard de l’immobilier, cela correspond souvent au bien acheté. Si vous ne remboursez plus, le prêteur peut saisir le bien. Je sais, pas génial !

Amortissement :

Un terme qui désigne le remboursement d’un prêt avec des paiements réguliers. C’est comme un abonnement.

Capitaux propres :

La différence entre la valeur de votre bien et ce que vous devez dessus. C’est ce que vous possédez vraiment sur la propriété.

Comprendre tout ce jargon va vous aider à naviguer dans le monde du financement immobilier sans vous perdre. Promis !

Les options de financement immobilier

Bon, maintenant qu’on a compris ce qu’est le financement immobilier et qu’on a abordé quelques termes clés, passons aux choses sérieuses : quelles options s’offrent à vous ? Eh bien, il y en a un paquet :

  • Financement en espèces
  • Hypothèque
  • Financement du vendeur
  • Prêts entre pairs
  • Prêteurs d’argent privés
  • Prêteurs d’argent dur
  • Financement participatif

Penchons-nous un peu plus sur chaque option de financement :

Financement en espèces

C’est l’option la plus simple : payer comptant et boumerang, la propriété est à vous ! Pas besoin de prêts, ni de paiements mensuels. Gagnant, non ? Mais, il faut reconnaître que cette approche est souvent réservée aux plus riches. Qui a des millions à sortir ? Vous vous en doutez, peu de monde.

Chose intéressante à noter : un récent rapport a révélé qu’un acheteur sur trois choisit désormais de payer comptant pour son bien. Surprenant, non, en période où l’immobilier flambe ? La raison ? Des taux hypothécaires qui montent en flèche, rendant l’idée d’un prêt un peu moins sexy.

Hypothèques

Un prêt hypothécaire, c’est lorsque vous empruntez de l’argent à une banque pour acheter un bien. La banque garde le titre de propriété tant que le prêt n’est pas remboursé. C’est une méthode de financement toujours très populaire, malgré la montée des taux d’intérêt.

Et, attention, les prêts hypothécaires représentent plus d’un tiers de la dette des ménages. On vous avait prévenu ! Les taux étant généralement élevés aujourd’hui, moins de gens optent pour cette option.

Prêts hypothécaires conventionnels

Quand on parle d’hypothèque, on évoque souvent ce type-là : elles nécessitent une bonne cote de crédit (au moins 680 points) et des preuves de revenus. Chaque prêteur a ses propres exigences, en général, il faut compter entre 15 et 25 % de mise de fonds.

Financement par le propriétaire

Ah, le financement par le propriétaire ! Ici, c’est l’acheteur qui paye directement le vendeur en plusieurs versements. Pas de banque, pas d’intermédiaire. C’est tout de suite plus personnel, vous avez dit ? Les conditions sont souvent négociées entre l’acheteur et le vendeur. Ce contrat fonctionne un peu comme une location-achat, où l’acheteur s’engage à payer jusqu’à ce que le prix total du bien soit réglé.

Prêts entre particuliers

Le prêt entre particuliers, c’est un concept assez nouveau. Ici, vous empruntez de l’argent à d’autres personnes plutôt qu’à une banque. Et croyez-moi, ça prend de l’ampleur ! À tel point qu’on prévoit que ce marché atteigne les 370 milliards de dollars d’ici 2025.

Pourquoi ça marche ? Parce que les taux d’intérêt sont souvent plus compétitifs que dans les méthodes traditionnelles. Pas mal, non ?

Prêteurs privés

Les prêteurs d’argent privés sont des indépendants ou des entreprises qui prêtent de l’argent à divers investisseurs. L’avantage ici ? Vous traitez directement avec la personne qui finance votre projet. Conditions bien définies et période de remboursement courte. Par contre, les taux peuvent être assez élevés — mieux vaut être sûr de son coup !

Prêteurs d’argent dur

Les prêteurs d’argent dur, c’est un peu pareil, mais ça s’adresse surtout aux investisseurs en cours de rénovation. Ces prêts sont précieux lorsque vous devez agir rapidement. En un temps record, vous pouvez obtenir des fonds, parfois pas plus de dix jours. Cela dit, le coût peut être très élevé, il faudra donc faire attention.

Financement participatif

Le financement participatif, c’est collecter de l’argent auprès d’une foule pour réaliser un projet immobilier. Ce modèle est en vogue et devrait atteindre 161,8 milliards de dollars d’ici 2030 ! Un vrai boom ! C’est idéal pour les petits investisseurs qui cherchent à se lancer sans prendre trop de risques.

Prêt sur valeur domiciliaire

Pour ceux qui ont de la valeur nette dans leur maison, le prêt sur valeur domiciliaire est une option à envisager. Ce prêt utilise la valeur de votre maison comme garantie, avec souvent des taux d’intérêt bas. Mais attention, si la valeur de votre maison chute, vous risquez de perdre de l’argent.

Quelle option de financement choisir ?

Avec toutes ces options, choix cornélien ! Alors, laquelle vous ira le mieux ? Honnêtement, pas de réponse unique. Cela dépend des circonstances et de vos besoins.

Pour faire le bon choix, pensez à ces six facteurs :

  • Votre cote de crédit
  • La valeur du bien
  • Vos objectifs financiers à long terme
  • L’emplacement
  • Taux d’intérêt
  • Exigence d’acompte

Avec ces éléments en tête, vous devriez être sur la bonne voie pour choisir une option adaptée, voire plusieurs. Et si jamais vous vous sentez un peu perdu, n’hésitez pas à faire appel à un expert financier. C’est ce qu’ils sont là pour !

Ne laissez donc pas la flambée des prix vous décourager. Avec toutes les options mentionnées, il est toujours possible de réaliser votre rêve de devenir propriétaire ou investisseur. Alors, enfourchez votre courage et lancez-vous ! Vous voilà prêt à explorer les différentes possibilités de financement jusqu’à dénicher celle qui vous convient le mieux.

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